Bon
alors aujourd’hui café dans mon gobelet, on est parti pour un périple
dont je me souviendrai toute ma vie et au cours duquel les anges se sont
manifestés plusieurs fois.
Il faut savoir que ce jour-là, j’ai dû, je pense utiliser tous les moyens de transport possible à part peut être le vélo.
Allez je vous la fais en détail, c’est juste drôle en y repensant :
On est parti.
Mes parents habitaient en province à l’époque, donc moyen de transport n°1 : la voiture.
Pas de problème, les 40 et quelques kilos de bagages dans le coffre tout va bien.
Arrivée à la gare de province, juste à l’heure pour avoir mon train, ce serait pas drôle sinon.
Je ne sais plus qui conduisait, mais je me souviens d’un au revoir furtif, du chargement de la mule (moi, 50 kg toute mouillée à l’époque) et hop dépêche-toi pour pas rater ton train.
Je trouve le quai, tout va bien le train venait d’arriver en gare.
Je trouve facilement le wagon.
Ange n°1 : un monsieur m’aide à monter mon sac de 10 tonnes dans le train (oui, j’exagère, mais quand on a couru avec, c’est l’impression que ça donne).
Je trouve ma place et m’installe à ma place pour 2 h de tranquillité.
Arrivée en gare dans Paris.
Ange n°2 : une autre personne m’aide avec mes bagages pour descendre du train.
Première fois que j’arrive à Montparnasse. On respire, on charge et c’est parti.
Prise de ticket spécial aéroport aux automates
Passage du portique avec mon barda (pas d’ange à l’horizon cette fois-ci)
Et là, on respire encore, parce qu’il faut marcher 300m pour arriver sur le quai du métro.
Arrivée sur le quai (j’avais déjà repéré les changements).
Tout va bien.
Ligne 4 jusqu’à Châtelet (oui, c’est la première fois que je prends le métro seule)
Arrivée à Châtelet, toujours chargée de mes 40 kg de bagages. Châtelet, c’est la plus grosse station de métro de Paris…
Là, j’appelle mon Ange n°3, je cherche pas, l’heure tourne, je ne dois pas rater mon vol.
Il m’indique la direction...Euh re-200m de marche plus tard
Youpi des marches !
Ange n°4 : une jeune femme m’aide avec mon gros sac. Vous vous souvenez des anges du métro parisien, et bah voilà, mise en pratique ;)
J’arrive sur le quai du RER (train de banlieue), celui qui emmène aussi au parc des expositions, là où il y a tous les gros salons professionnels internationaux.
Quelle chance !
Heure de pointe, RER blindé, me voilà debout à m’accrocher à mes
bagages et à la rampe entre 2 « cravatés » qui font 2 fois ma taille et
qui parlent je ne sais pas quelle langue.
Là, je commence à perdre un peu de mon enthousiasme.
D’autant que l’aéroport se trouve au terminus de la ligne de RER et que l’heure continue de tourner.
ZEN…
Les 2 cravatés descendent au parc des expos, comme la moitié du train, je pense.
Ouf, je vais peut-être pouvoir m’asseoir... Euh finalement non plus de place. Je suis encore debout chargée comme une bourrique au milieu à tenir la barre pour pas tomber.
On respire (pas trop fort, c’est quand même plein de pollution la ville).
Finalement, j’arrive tant bien que mal à l’aéroport. Mon sac pèse toujours aussi lourd, mais, sauvée, il y a des escalators pour monter au niveau de l’aéroport.
Vous suivez toujours ?
Je continue, et je cherche des infos sur le panneau d’affichage.
Mon vol est maintenu (heureusement) et, chanceuse que je suis, il y a une navette à prendre pour arriver au comptoir d’enregistrement.
Sauf que c’est une navette souterraine et que pour arriver sur le quai mes amies les marches sont de retour !
Là, je souris plus du tout.
Un autre ange m’aide à descendre mon sac et je me retrouve compressée
dans la navette à devoir forcer le passage pour pouvoir y entrer.
TOUT VA BIEN !
J’arrive finalement devant une hôtesse toute jolie, toute maquillée et souriante. (soupir de soulagement).
Je lui tends mon passeport.
Je lui fais enregistrer mon gros sac. (enfin libre!)
Carte d’embarquement en main, direction la porte d’embarquement.
À ce moment-là, j’ai plus tellement d’énergie.
Contrôle des douanes. Ils me font enlever mes chaussures...pfff
Et
puis ils me les rendent et je dois remettre mon ordi dans sa housse et
reprendre mon bagage à main rapidement et en chaussette, sous l’oeil sévère du douanier.
Allez, c’est la dernière étape. Courage !
Je trouve un banc un peu plus loin et je remets mes chaussures.
Plus qu’à trouver la porte d’embarquement et on respire et on se pose une minute en attendant le feu vert.
J’ai fini mon café. La suite demain
Le sujet du moment
Mon premier sujet de réflexion tournait autour des actes de solidarités désintéressés. Des comportements humains de certaines personnes que j'appelle des anges. J'explique ma démarche dans les cafés 1, 2 et 3.
Mon deuxième sujet concernera mes aventures improbables à l'internationale.
N'hésitez pas à commenter, partager et donner votre avis.
Merci
Holly
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Si j'étais au métro, je te laisserai ma chaise, et à l'aéroport je te fais porter tes chaussures ma ptite.
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