Le sujet du moment

Mon premier sujet de réflexion tournait autour des actes de solidarités désintéressés. Des comportements humains de certaines personnes que j'appelle des anges. J'explique ma démarche dans les cafés 1, 2 et 3.

Mon deuxième sujet concernera mes aventures improbables à l'internationale.

N'hésitez pas à commenter, partager et donner votre avis.
Merci
Holly

dimanche 26 avril 2020

Café canadien n°3 : Gabrielle l'ange qui fait découvrir Ottawa et manger des queues de Castor ;)


Aujourd'hui, encore un café canadien avec une tartine au sirop d'érable. Oui je sais ça fait grossir, mais bon juste un tout petit peu.

Je vais vous parler d'une bénévole que j'ai rencontré lors d'un événement sportif organisé par l'entreprise où je faisais mon stage. Elle était chargée d'enregistrer les participants et de leurs remettre leurs dossards.
En fait, c'était la mamie bénévole qui participe depuis des années à l'événement.
Trop marrante avec ses cheveux bouclés blancs dans tous les sens, sa casquette à l’effigie de l'événement et son accent fortement marqué, je vous laisse imaginer.

Donc, Gabrielle, distribue ses dossards, etc. et puis quand elle a fini, elle vient au stand des bénévoles dont je m'occupais pour prendre un verre et manger un petit quelque chose. Elle a entamé la conversation en me disant "Ah, c'est ti toi la tite française cette année là !" Et c'était parti.


samedi 25 avril 2020

café canadien n°2 : Aline l'ange aventurière - épisode 1 : Toronto et les chutes du Niagara





Aujourd’hui, je reprends ma tasse de café avec un tout petit peu de sirop d’érable sur une tartine grillée histoire de se mettre dans l’ambiance. Ça sent super bon !

Je pense que je reparlerai d’Hadi dans un prochain article parce qu’il y en a quand même pas mal à dire sur lui, en dehors de ses aventure de guerre.

Aujourd’hui, je vais vous parler de Aline, encore pas une Canadienne, mais une Française. C'est l’une des premières rencontres que j’ai fait et elle est devenue mon acolyte d’aventures par la suite. Aline, c'est l'ange qui n'a peur de rien.

Pas très grande, très menue avec des cheveux hyper longs teints en roux. Un peu plus âgée que moi, elle avait un adorable accent toulousain que les Canadiens adoraient. Il faut dire que là-bas, c’est nous qui avons un accent exotique.

On s’est connu parce qu’on était stagiaires dans la même boite. Elle était attitrée au responsable des commanditaires (les sponsors pour faire simple) et moi j’ai eu droit à la coordination (l’organisation générale d’un événement) puis la gestion des bénévoles (le recrutement et l’attribution d’un rôle à chacun entre autres). Je ne vais pas expliquer ici quels sont les métiers de l’événementiel, il y a de très bons sites web pour ça.
Par contre, je vais plutôt parler de nos 2 ou 3 aventures qui sont beaucoup plus intéressantes.



vendredi 24 avril 2020

café canadien n°1 : Hadi, l'ange Libanais qui a connu la guerre

merci à ds_30 de Pixabay pour la photo des noodles ;)

Aujourd'hui, ça va mieux. J’ai récupéré de mon périple. Je peux commencer à vous parler des anges que j’ai rencontré au Canada.

Je vais commencer par celui qui m’a le plus marqué.
Jamais, en le voyant, je n’aurais cru qu’il avait vécu tant de choses.
Je vais vous parler de mon colocataire Hadi.
Hadi était un drôle de personnage, mais je crois que c’est l’ange qui m’a le plus marqué.

Il était grand et je crois me souvenir qu’il jouait au foot à ses heures perdues. La peau mat, les cheveux aussi noir que ses yeux et à peu près 10 ans de plus que moi.
Vous l’avez compris, mes premiers repas canadiens se sont composés de Noodles et de chocolat. Hadi mangeait à peu près aux mêmes horaires que moi et au bout de 2 jours à me voir manger mes nouilles instantanées, il a commencé à se moquer de moi, ou bien il m’a prise en pitié, je ne sais pas.

Toujours est-il qu’il ne faut parfois pas grand-chose pour découvrir un grand coeur. C’est grâce aux Noodles que nous avons commencé à discuter. Nous parlions exclusivement en anglais. Lui était Libanais et moi Française alors l’anglais était le plus simple pour communiquer.

Donc Hadi me voit manger mes pauvres Noodles et là, il entame la conversation. On se présente un peu l’un à l’autre. Il me dit qu’il est Libanais, qu’il est étudiant en ingénierie à l’université d’Ottawa et que les seuls mots qu’il connaît en français, c'était « merci » et « au revoir ». Moi, je fais de même, je lui explique que je viens d’arriver de France et qu’avec le jet lag je n’ai pas encore été voir où était le supermarché, d’où les Noodles pendant 3 jours.

Et là, acte d’angitude n°1 : Hadi me propose de m’emmener faire mes premières courses canadienne en voiture ! Il me dit que je vais sûrement avoir besoin de linge de maison, et que je vais pas porter tout ça à pied, etc. Imaginez ma tête ! (reconnaissance infinie)
Et nous voilà parti, dans sa belle Cadillac récente, pour le célèbre Wallmart (le plus gros supermarché américain). Je fais mes courses et nous rentrons.




mercredi 22 avril 2020

mardi 21 avril 2020

Café franco-canadien n°2 : les anges quand on voyage seule épisode 2

Encore un gobelet de café d'aéroport. J'ai un peu hâte de retrouver ma tasse ;)

Alors on continue le périple ?
Je m’étais arrêtée dans la salle d’embarquement où j’avais finalement réussi à accéder après déjà quelques aventures.

Donc on repart…

lundi 20 avril 2020

Café franco-canadien n°1 : les anges quand on voyage seule épisode 1

Bon alors aujourd’hui café dans mon gobelet, on est parti pour un périple dont je me souviendrai toute ma vie et au cours duquel les anges se sont manifestés plusieurs fois.

Il faut savoir que ce jour-là, j’ai dû, je pense utiliser tous les moyens de transport possible à part peut être le vélo.

Allez je vous la fais en détail, c’est juste drôle en y repensant :


Mon voyage auprès des anges canadiens : le contexte

GuHyeok Jeong de Pixabay
Cette semaine, je ne vais parler que de ces anges-là. J'avais besoin d’un petit remontant supplémentaire alors voilà, on quitte la France et on regarde de l'autre côté de l'océan.

Ce n’est pas un mythe, tous ceux qui ont fait des sciences sociales le savent : le Canada, ok il fait super froid l'hiver, mais c’est un pays HUMAIN.

Je ne prétends pas que c’est le seul, mais... Bon vous n'aurez qu'à commenter si vous n’êtes pas d’accord.

J’avais aussi pour principe de ne pas parler de moi sur ce blog, mais là, le temps d’un article, je suis un peu obligé de faire une exception. Vous allez comprendre.

Je pose le contexte et après, je ne parle « presque » plus de moi. ;)

Imaginez, une jeune fille de 21 ans tout juste, 1m50 les bras levés : moi.
Imaginez encore, on lui propose un stage de fin d’année de 6 mois en événementiel pour participer à l’organisation d’un événement sportif et de 2 festivals.
Et tout ça de l'autre côté de l'Atlantique.
Eh bien, ravie, je signe ! Pas de problème, quand on a la vingtaine, on ne mesure pas toujours les enjeux…


samedi 18 avril 2020

Ce weekend pas de café

Image par Ulrike Leone de Pixabay 
Je prépare pour la semaine prochaine une suite d'articles sur mes rencontres canadiennes.

Il me faut un petit temps de réflexion et de repos.

Promis lundi je publie un truc sympa.

En attendant ça fera bientôt 15 jours que je quitte mon lit. C'est une belle victoire. Merci à ceux et celles qui ont pris le temps de me lire.

Je profite de ce weekend sans café pour vous demander vos avis et conseils éventuels.

Holly

vendredi 17 avril 2020

Café n°12 Gilbert l'ange au canif


Je vous encourage, si c'est possible, à lancer la vidéo ci-dessus qui n'est qu'une bande son pendant que vous lisez mon article.





Mon café de ce matin est plein de soleil. Si si!


J'ai rencontré Gilbert lors d'un cours de salsa, cette danse qui donne le sourire et nous fait voyager. Quand c'est l'hiver en France et qu'il pleut ET qu'il fait nuit à 17h ET qu'il fait 5 °C, un peu de soleil ça fait toujours du bien.


Bref... Gilbert, grand, la soixantaine dépassée et les cheveux blancs, était l'un des meilleurs danseurs du groupe ; il faisait preuve d'une grande patience et d'une certaine pédagogie quitte à sortir du cours mettre un peu à l'écart avec une danseuse pour retravailler un mouvement où elle avait du mal. Franchement un ange. Et puis le prof avait l'habitude donc il ne disait rien.


Une fois, un membre du groupe m'a parlé d'un club où les danseurs se retrouvaient certains soirs et m'y a invité. Une robe et une paire de talons plus tard, me voilà toutes les semaines à passer des soirées latinos. Gilbert était, bien entendu, le roi de la piste et il ne manquait pas de m'inviter de temps en temps pour un merengue endiablé ou une douce bachata.


Et puis entre deux danses, on se posait avec certains membres du groupe et on discutait un peu autour d'un verre. Une fois dans une conversation, j'ai dit que j'allais partir faire ERASMUS en Espagne au mois de janvier suivant. Je devais avoir autour de 20 ans, je crois à l'époque.




jeudi 16 avril 2020

Café n°11 Haroun, l'humoriste à qui je dis "chapeau"

Aujourd'hui, encore un café artistique, mais sur un ange que je ne connais malheureusement pas personnellement.


Je vais vous parler d'un ange que certains d'entre vous connaissent déjà : Haroun.


Haroun, c'est un humoriste qui en a pas mal dans le cerveau et qui cultive la tolérance et la solidarité. Il se renseigne sur chaque ville où il se produit en allant parler avec les gens dans la rue pour parler à son public de ce qu'il connaît. Donc il s'intéresse à l'autre ce qui fait partie de l'angitude selon moi.


Mais il va encore plus loin : il offre librement ses spectacles sur le web !

Sa démarche est tellement belle : il propose au public de regarder son spectacle sur son écran et seulement ensuite, suivant qu'ils aient aimé ou suivant ce qu'ils peuvent donner, les gens "participent" en versant un montant libre sur le site. Donc, non seulement, il s'intéresse à l'autre, mais il s'intéresse à ce que l'autre pense... OK



Le site pour voir son spectacle en ce moment, c'est : https://pasquinade.fr/


Au final, selon moi, Haroun fait partie de ces anges qui cultivent l'art pour tous.



Je vais aller un peu plus loin parce que je crois bien qu'Haroun, en dehors de son métier d'humoriste, est aussi un ange en temps que personne.





mercredi 15 avril 2020

café n°10 Hery, ange Malgache musicien

Ce matin, encore un peu de douceur avec mon café.


Je vais parler d'un ange d'origine malgache ou comorienne, je ne sais plus. Un charmant jeune homme grand, les cheveux noirs de jais et la peau couleur de miel qui, désolée les filles, est homosexuel. Bref...

Je l'ai rencontré, je ne me souviens plus bien quand je l'ai rencontré. Je sais que c'était lors d'une formation de quelques jours que nous avons sympathisé.


On a gardé contact par la suite via les réseaux. Il me parlait pas mal de son groupe de musiciens et, en grande curieuse que je suis, je lui posait tout le temps plein de questions. C'est vrai, des gars semi-pro qui jouent sur des vraies scènes, c'est pas tous les jours que tu en rencontres.

J'ai vite compris que Hery, c'était un de ces musiciens qui jouent à peu près de tous les instruments et qui savent chanter aussi.

On parlait aussi de nos vies respectives, mais j'ai dit que ça c'est pas un sujet sur lequel j'ai envie d'écrire.


Au final, de façon tout à fait naturelle pour lui, cet ange-là m'a invitée, tous frais payés, à venir le voir en concert avec son groupe de l'époque...Et ouais !




mardi 14 avril 2020

café n°9 partie 2 des anges qui utilisent des bombes...de peinture ;)

Alors aujourd'hui, mon café a meilleur goût, mais je vais repartir en douceur.

Du coup, je ne vais pas parler d'un ange que j'ai connu, mais d'une bande d'anges qui agissent dans nos rues partout dans le monde.

Ils méritent leur place dans ma réflexion parce qu'ils apportent un peu d'humanité à nos sales rues.

Ils défendent l'art pour tous.

Ils refusent toutes les limites même celles de la loi.

Je les admire et les remercie d'exister. Certains l'auront compris, je veux parler des street-artistes.

Ces gens qui font passer des messages de paix en utilisant leurs stencils et leurs bombes de peinture.

Ces gens qui n'ont pas de règles autres que leur liberté d’œuvrer.



lundi 13 avril 2020

café n°8 un peu d'amertume aujourd'hui

Aujourd'hui, j'ai bu mon café avec un peu d'amertume. J'avais pas trop envie d'écrire parce que j'ai reçu des messages un peu décourageants.


Visiblement, le portrait d'Adama risque de gêner parce que je parle d'un homme noir et musulman. Je rappelle que je base ma réflexion sur les gens qui font preuve d'humanité et les actes désintéressés, gratuits et bienveillants qu'on peut observer si on regarde un peu ce qui nous entoure.


Donc j'étais un peu dégoûtée de recevoir une mise en garde sur le risque de remarques racistes.


Dommage parce que le portrait suivant était celui d'un Malgache homo, le suivant d'une Péruvienne un peu limite sur ses rentrées d'argent... J'aurais aimé parler de ces anges-là que j'ai rencontré personnellement et qui ont marqué ma vie par leurs actes bienveillants, mais je crois que je vais attendre un peu.


Je n'écris pas pour cultiver ma colère, ni pour soulever les foules.

J'écris pour retrouver ma foi en l'HUMAIN.


Les articles de la semaine prochaine seront donc je pense un peu plus espacés et surtout moins personnels.


Je ne finis pas mon café aujourd'hui. Il était pas bon. À demain. Peut-être...

dimanche 12 avril 2020

Café n°7 Adama, l'ange d'ébène, musulman extrémiste au grand coeur

Aujourd'hui, je bois mon café et je me suis rendu compte que de parler de gens qui ne sont des anges qu'un instant ne m'a pas apporté grand chose. J'ai failli abandonner l'idée alors je publie aujourd'hui le portrait d'un ange que moi, j'ai rencontré.



Je l'ai connu à la fac. C'était un jeune homme d'une vingtaine d'années qui arrivait directement du Sénégal avec de grands projets d'avenir. Il voulait entrer en politique et devenir membre du gouvernement sénégalais pour faire changer les choses.


Ce jeune homme, qui devait mesurer environ 2 mètres, tout mince au visage émacié avec sa magnifique peau noire d'ébène, est arrivé en France avec sa culture à lui et sans vraiment connaître la culture française. Personne ne l'a accompagné, il a dû s'adapter tout seul. À ce sujet la France

accueil : ZÉRO. Bref.


Ce garçon un peu perdu est devenu mon camarade de TD. Il se montrait curieux de tout alors je répondais à ses questions et c'est comme ça qu'on a sympathisé.


Déjà à l'époque, je trouvais qu'il avait un point de vue intéressant sur le monde et une grande bienveillance vis-à-vis des autres.

On a fait 3 ans d'études dans le même domaine et je pense que c'est un ange.


Ne trouvant pas de repères en France, il en a cherché ailleurs, dans ce qu'il connaissait et c'est comme ça qu'il s'est réfugié dans sa religion, la religion musulmane. Il s'y est tellement réfugié qu'il en est arrivé, je pense à un certain extrémisme. Mais jamais il n'a essayé de nous convertir, jamais il n'en a parlé plus que ça. Je l'ai remarqué dans ses actions. Par exemple, à un moment donné, il refusait de faire la bise aux filles alors qu'avant il n'y avait pas de souci avec ça. Quand je lui ai posé la question, il m'a expliqué que ce serait un manque de respect envers les femmes. Et puis on en a plus reparlé.


Quelque temps plus tard, on a pris un sandwich à la cafèt' (ouahou) de la fac entre 2 cours et il s'est trouvé que personne de la bande ne nous a accompagné. Alors j'en ai profité pour lui poser un tas de questions sur sa religion, moi athée ignorante que je suis, mais surtout super curieuse de tout. Il m'a répondu sans jugement, sans tenter de me convertir. Il m'a simplement parlé des principes qu'il appliquait.

Cette fidélité à ses principes, cette force de croyance, la bienveillance et la simplicité avec laquelle il m'a répondu ont fait que d'autres discussions de ce genre ont eu lieu par la suite.

Je qualifierais donc Adama de musulman extrémiste bienveillant.


Puis ce grand humain au grand coeur est peu à peu devenu une figure de la promo si bien qu'on l'a élu délégué des étudiants.


Pour finir sur cette belle personne, cet ange d'ébène, je voudrais parler d'un de mes plus beaux souvenirs le concernant. Une fois, l'amphi était blindé, c'est-à-dire environ 300 étudiants, et on attendait le prof. Et là, on a vu Adama, monter au pupitre, brancher sa clé USB au projecteur et est apparu un texte à l'écran.

et puis Adama s'est assis au pupitre et a commencé à chanter a capela dans le micro devant 300 étudiants qui l'ont ensuite accompagné. En fait, il ne s'agissait pas moins que de la célébrissime chanson pleine d'espoir et de force de notre regretté Bob Marley : "Rédemption Song".




 
(vidéo avec les paroles traduites en français au cas où)


Ce geste magnifique et marquant reste pour moi un grand moment d'angitude.


Après les 3 ans d'étude dans la même promo, j'ai changé de fac et perdu, Adama de vue. Je l'ai recroisé une fois, il avait poursuivi son rêve et il me semble intégré une grande école.


Comme quoi les extrémistes musulmans ne sont pas tous des terroristes.


Voilà, j'ai fini mon café. À demain.

samedi 11 avril 2020

café n°6 - Paris et les anges du métro parisien


Ce café du matin est l'occasion de reparler des anges du métro parisien. Ces gens qui commettent des actes de solidarité totalement gratuitement et spontanément et dont j'avais envie de parler pour me rappeler que oui le monde est pourri, oui, je suis dépressive, mais que l'espoir et l'humain existent toujours si l'on regarde bien.


Alors voilà, après les anges des escaliers et des escalators, j'ai promis d'être plus succincte aujourd'hui. De toute façon, je sens que ma motivation s'essouffle quand je pense au métro alors je continue et demain, je passerai à d'autres anges.


Donc les anges du métro parisiens : la suite

vendredi 10 avril 2020

café n°5 : Paris et les anges du métro parisien.

Mon café du jour fait suite au sujet d'hier sur Paris.

J'ai décidé, plutôt que de faire le portrait d'un ange parisien, de commencer par parler d'instants où chacun d'entre nous en croise sans vraiment les voir.

J’ai dit hier que j'avais choisi le métro parisien, pour parler des anges que l’on peut croiser si l’on regarde attentivement et qu’on prend 1 minute pour observer ce qui nous entoure.
 
photo de Denis Doukha

Alors c'est parti, on descend...

jeudi 9 avril 2020

café n°4 à Paris

Photo de Brodie Vissers


Photo de Brodie Vissers

Aujourd’hui, je bois mon café en pensant toujours aux anges et aussi à une ville que je connais un peu : Paris.


Quand on parle des Parisiens, on entend souvent « Parigot tête de veau ». Et bien moi je ne les mettrais pas tous dans le même panier. Parmi ces gens qui semblent toujours pressés ; dans cette ville où le temps est comme compressé tellement la vie va vite. Dans cette ville où on croit que personne ne regarde personne, que personne ne parle à personne et que chacun vit comme un « veau », un animal sans gêne et jamais content.


À leur décharge...

mercredi 8 avril 2020

ma réflexion sur les anges - café n°3

Aujourd'hui, je rentre dans le vif du sujet.

Vous l'avez déjà compris un ange au sens où je l'entends est humain.

Aujourd'hui, sur Terre, nous sommes plus de 7 milliards d'hommes et de femmes qui sont potentiellement des anges.

Alors comment savoir ? Comment les reconnaître ?











mardi 7 avril 2020

suite du début de réflexion - café n°2

J'avoue que ma description d'hier reste très vague...

Quelques précisions s'imposent.

Quand je vous demande si vous avez déjà croisé un ange, je ne parle pas d'un être lumineux, au mieux vêtu d'une grande robe blanche, au pire complètement nu avec tout ce qui va avec : des ailes de plumes blanches, une auréole au-dessus de la tête et tout le bazar. Ceux-là existent peut-être, mais ce n'est pas d'eux que j'ai envie de parler.

Non, moi, je veux parler des vrais anges. Ceux qui vivent parmi nous.


En fait, vous en êtes peut-être un sans le savoir.

Les anges dont je parle sont des humains. Des monsieur et des madame Toutlemonde qui ne se reconnaissent pas par leur couleur de peau. Ils peuvent être black, blancs, maghrébins, ou autre. Ils peuvent être des hommes ou des femmes ; ils peuvent ressembler à un vieillard ou à une petite fille. Riches, pauvres, entre les 2, pas d'importance.

Vous l'aurez compris, un ange ne se reconnaît pas à son physique.


J'ai fini mon café. On en reparle demain.






lundi 6 avril 2020

début de réflexion sur les anges - café n°1

Avez-vous déjà croisé le chemin d'un ange ? Je suis sûre que oui...Réfléchissez bien !

Un jour dans votre vie vous en avez forcément au moins vu un. Ils sont pas faciles à repérer, mais si on fait bien attention, on en voit plus souvent que l'on croit. Certains ne savent même pas qu'ils en sont. D'autres ne le sont qu'un instant, ceux-là reviennent ensuite à une vie normale d'être humain normal. D'autres encore le savent et cultivent leur angitude sans faire vraiment d'effort...

Alors ?

Toujours pas ?


J'ai fini mon café. À demain.