Le sujet du moment

Mon premier sujet de réflexion tournait autour des actes de solidarités désintéressés. Des comportements humains de certaines personnes que j'appelle des anges. J'explique ma démarche dans les cafés 1, 2 et 3.

Mon deuxième sujet concernera mes aventures improbables à l'internationale.

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Merci
Holly

mardi 21 avril 2020

Café franco-canadien n°2 : les anges quand on voyage seule épisode 2

Encore un gobelet de café d'aéroport. J'ai un peu hâte de retrouver ma tasse ;)

Alors on continue le périple ?
Je m’étais arrêtée dans la salle d’embarquement où j’avais finalement réussi à accéder après déjà quelques aventures.

Donc on repart…


L’hôtesse indique l’ouverture des portes et appelle les passagers à monter dans l’avion.
Je trouve ma place, celles que tout le monde "adore" surtout pour les long-courriers. 

J’étais au milieu de l’avion, entre 2 personnes. 
Bon, j’en prends mon parti, j’étais tellement contente d’être dans cet avion.
 

6 h d’avion, tout va bien.
Atterrissage à Montréal impeccable.
Arrivée dans l’aéroport, je ne comprends pas trop, je vois des gens qui se dirigent vers des guichets. J’arrête un agent et lui demande ce que c’est.
C’étaient les guichets de confirmation des visas. Il fallait prendre un numéro et attendre d’être appelé pour obtenir le visa.
OK, j’avais pas prévu ça au timing... Tant pis
Je prends un ticket et 1 h 30 plus tard, je suis reçue au guichet et on me valide mon visa.
Il est dans les 15 h 30, heure locale et je viens de perdre beaucoup de temps.
 

J’ai oublié de préciser que Montréal n’est pas ma destination finale. Ce serait trop facile !
Non, non, j’aime les choses compliquées, surtout dans les pays que je ne connais pas. Inconscience de la jeunesse quand tu nous tiens !
En fait, je devais me rendre à Gatineau dernière ville du Québec, limitrophe d’Ottawa, la capitale du Canada. (petit point rouge sur le plan)




Sachant que j’avais donné rendez-vous à la propriétaire de mon logement sur place à 16 h, ça allait être compliqué.
Bon, je récupère mon gros sac, je fais tamponner mon passeport et me dirige dans le hall de l’aéroport.
 

On était avant l’époque des smartphones. Mon téléphone ne passait pas ! (je suis restée 6 mois sans téléphone et ouais)

Panique à bord ! En plus, je ne retrouvais pas le numéro de la proprio, bref, rien n’allait.
Je me ressaisis, et je vois un kiosque qui vend des cartes téléphoniques.
J’en achète une pour la France. 

J’appelle mes parents qui préviennent la proprio que le rendez-vous doit se décaler vers 18 h.
Problème réglé.
 

Puis je me dirige vers la sortie de l’aéroport. 
Dernier portique, on re-contrôle mes papiers. 
C’est bon, me voilà sur le sol canadien.

J’ai perdu beaucoup de temps quand même.
Il me reste à trouver le quai pour prendre le bus qui emmène jusqu’à Ottawa.
Je trouve le quai et là... 1 h d’attente avant le prochain bus.
OK, quand j’ai eu mes parents au téléphone, j’ai fait la bêtise de ne pas noter le numéro de la proprio…
Pas de cabine à l’horizon. 

Le stress monte un peu quand même. Je ne serais jamais à 18 h à Gatineau.
 

Et là, THE ANGE se trouve à côté de moi. Un homme, qui ne me connaît pas, me propose son téléphone et me laisse appeler la France. Alors, si ça c’est pas de l’angitude !
Je rappelle mes parents qui me rappellent au bout de quelques minutes sur le téléphone du monsieur pour me dire que la proprio attendra le temps qu’il faut. Pas de problème. Et oui deuxième signe d’angitude canadienne !

 
Je prends finalement mon bus et un taxi pour arriver à l’adresse de ma coloc.
Il est 20 h passé, je suis trop contente d’arriver !
La propriétaire m’attendait, elle m’a tout de suite proposé de m’emmener en voiture au « dépanneur » du coin (une épicerie ouverte 24/24) pour acheter quelque chose à manger. OK si ça c’est pas de l’acte d’angitude !
Je m’en souviens encore, j’ai acheté du chocolat pour me remonter le moral et 3 paquets de noodles (ces nouilles chinoises instantanées).


Elle me reconduit à l’appartement assez grand avec tout ce qu’il faut dans les parties communes. Elle me montre ma chambre : petite, mais ça fera l’affaire. Elle avait eu la gentillesse de me fournir un oreiller et une couverture pour la nuit.
Et elle me présente mes 2 colocataires : l’un dont je ne me souviens plus le nom et qui restait enfermé dans sa chambre en permanence et l’autre, Hadi, dont je parlerai dans un prochain article.


Me voilà arrivée dans mon nouveau chez-moi canadien après plus de 22 h de trajet et déjà quelques aventures à raconter :)

J’ai fini mon café, à demain.


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