Le sujet du moment

Mon premier sujet de réflexion tournait autour des actes de solidarités désintéressés. Des comportements humains de certaines personnes que j'appelle des anges. J'explique ma démarche dans les cafés 1, 2 et 3.

Mon deuxième sujet concernera mes aventures improbables à l'internationale.

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Holly

vendredi 10 avril 2020

café n°5 : Paris et les anges du métro parisien.

Mon café du jour fait suite au sujet d'hier sur Paris.

J'ai décidé, plutôt que de faire le portrait d'un ange parisien, de commencer par parler d'instants où chacun d'entre nous en croise sans vraiment les voir.

J’ai dit hier que j'avais choisi le métro parisien, pour parler des anges que l’on peut croiser si l’on regarde attentivement et qu’on prend 1 minute pour observer ce qui nous entoure.
 
photo de Denis Doukha

Alors c'est parti, on descend...
Dans le métro parisien, c'est un peu bizarre dit comme ça, mais on descend et on monte sans arrêt bien qu'on soit sous la terre. C'est le lieu public où les escaliers sont rois. Bien que de plus en plus de stations soient équipées d’escalators ou de tapis roulants, quand on veut prendre le métro à Paris, il faut forcément, à un moment monter ou descendre une ou deux grosses dizaines de marches.

Alors les premiers anges qu'on peut observer rien que dans les escaliers, ce sont tous ces gens qui aident soit une jeune maman a monter ou descendre sa poussette, soit quelqu'un de très chargé, type voyageur arrivant de l'aéroport après plus de 10 heures d'avion, à descendre son sac de 30kg jusqu'au quai. Voilà un premier exemple flagrant d'angitude. Les gens commettent cet action spontanément de façon totalement désintéressée et naturelle. Ils prennent le temps pour l'autre d'offrir leur aide un court instant. Ce sont des anges le temps d'une minute.

De même si on continue juste à regarder les montées et descentes, toujours sous la terre ce qui fait un drôle d'effet en y pensant. Donc on est encore bien avant l'arrivée sur le quai.
Eh bien si on s'intéresse maintenant aux escalators et aux tapis roulants, on note une règle de savoir-vivre qui pourrait s'apparenter à de l'angitude.
Je dis ça, par exemple (oui c'est un peu du vécu), quand le métro arrive (enfin) à la gare Montparnasse, que tu as fait à peu près tous les changements possibles depuis l’aéroport, en prenant l'interminable RER, puis en effectuant je ne sais pas combien de changements (les joies des arrivées internationales dans la ville la plus romantique du monde ;) ) pour finalement arriver à la gare avec une ouverture des portes du métro à 11h22 et que tu as un train à prendre à 11h27.
Bref. Cette angitude là est l'une des plus remarquable dans pareil situation : les gens qui sont moins pressés que toi, à ce moment là, sont des anges. Ils te laissent THE passage. Et pour se faire, les anges des escalators et des tapis roulants se placent à droite de la machine qui avance et te laissent le passages libre à gauche pour courrir les 5 minutes qu'il te reste avant de louper ton train. 

Je sais, c'est pas de la super grosse méga angitude mais pour l'avoir expérimenté c'est quand même un bel exemple à citer quand on est pressé pour une bonne raison. Ce passage laissé systématiquement à gauche est une réalité que les "Parigots" pas si sans gêne que ça appliquent au quotidien. Moi j'appelle ça des anges aussi.

Bon voilà à trop parler (écrire) j'ai fini mon café du coup je continuerai demain en essayant d'être un peu plus succincte dans mes exemples. Peut être que je prendrai un café moins long c'est promi.

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