Le sujet du moment

Mon premier sujet de réflexion tournait autour des actes de solidarités désintéressés. Des comportements humains de certaines personnes que j'appelle des anges. J'explique ma démarche dans les cafés 1, 2 et 3.

Mon deuxième sujet concernera mes aventures improbables à l'internationale.

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Holly

mercredi 13 mai 2020

La responsable : ange sauveuse de campeuses et rencontre avec les plus gros animaux du monde.


Aujourd’hui, je prends mon café et je continue à parler de notre roadtrip avec Aline.

Nous avions donc quitter le groupe de Québec dans l’après-midi et le camping où j’avais réservé un emplacement pour notre tente était à 3 heures de route.
Direction l’océan et la pleine nature !

C'est beau !

On avait réussi à se faire prêter tout ce dont on avait besoin pour camper par les gens de l’entreprise. Le camping était situé juste à côté de la mer, avec plein d’arbre. Ça aurait pu être vraiment super si…
1. On n'était pas arrivé alors que la nuit était tombée depuis un moment. En même temps, on a un peu oublié l’heure pendant notre super journée à Québec alors à la limite, c’était un mal pour un bien.
2. Et là, c’est plus embêtant, il ne pleuvait pas des cordes et le sol n’était pas détrempé.

Alors on se regarde avec Aline et on se dit que là, on va pas trop pouvoir la planter, cette tente.
Bien sûr, vu l’heure, on n'avait pas d’autre solution que ce camping. Je rappelle que personne dans l’expédition n’avait de téléphone et que Booking ne nous aurait servi à rien puisque nous étions en pleine nature.
Dans des conditions comme celles-là, le système D est de rigueur. Sur le plan du camping, on repère qu’ils proposent des bungalow à la location et comme j’avais l’impression qu’il n’y avait pas beaucoup de campeurs, je propose à Aline d’essayer d’en négocier un avec le responsable du camping.
 

C'était plus ça le soir de notre arrivée...



Nous voilà donc toutes les 2 à l’accueil du camping, en train d’expliquer à l’hôtesse que là c’est vraiment pas possible, qu’on ne peut pas planter une tente dans des conditions pareilles et bla bla bla. Bref, on joue la carte des violons à fonds.

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Malgré nos supers arguments de pauvres jeunes filles en détresse, elle continue de refuser...
Ça s’annonçait compliqué, mais on insiste et on lui demande d’appeler la personne responsable.

Elle appelle, lui explique la situation et nous à côté on faisaient tout pour avoir l’air vraiment très embêtées. 
Rien à faire ! 
Alors je tente une dernière chose et je lui demande le combiné. Je demande s’il n’y a pas une autre solution puisque les bungalows posent problème. Alors la responsable m’explique qu’il y a une pièce commune et qu’elle nous autorise à l’utiliser comme point de secours. 
Bah voilà ! Je la remercie mille fois et la repasse à l’hôtesse d’accueil. Du coup, c’était limite, mais j’en fait des anges tout de même parce qu’elles nous ont un peu sauvé la vie...
 
On a réellement monté notre tente dans la salle commune ! Le genre de chose qui n’arrive qu’une fois dans une vie !






oui là dedans!

Le lendemain, deuxième aventure extraordinaire, on avait rendez-vous en début d’après-midi pour monter sur un bateau type « Zodiac » pour aller voir les plus gros animaux du monde. Je crois que c’est un des souvenirs les plus forts de mon séjour au Canada. Une baleine fait en moyenne 20 mètres de long, ce qui équivaut à 2 bus mis l’un derrière l’autre. Le bateau lui faisait 6 m et sa petite taille nous a permis de nous approcher vraiment de ces animaux incroyables. Pas d’ange humain ici, mais un moment d’angitude quand même quand une d’elle a pris son air à 50 cm de nous.

à droite c'est une baleine
 





Le lendemain randonné dans la nature Gaspésienne. Si vous aimez la nature, c’est vraiment l’endroit où il faut aller. On a croisé plein d’animaux, et même un castor. :)
La plus belle surprise, c’est quand on a vu, à quelques mètres de nous, une femelle orignal s’arrêter au milieu du sentier, nous regarder, puis reprendre sa route tranquillement. Là encore, voir cet animal plus gros qu’un cheval qui avait l’air si tranquille dans son environnement naturel, ça pourrait s’apparenter à de l’angitude.

un orignal
 
Et puis on a démonter la tente le lendemain et on est reparti passer la "fin de semaine"(weekend), comme disent les Québécois, à Montréal, très belle ville qui ressemble beaucoup à une ville européenne, avant de rejoindre Gatineau pour une reprise du stage le lundi.

J’ai fini mon café, à demain.

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