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Mon premier sujet de réflexion tournait autour des actes de solidarités désintéressés. Des comportements humains de certaines personnes que j'appelle des anges. J'explique ma démarche dans les cafés 1, 2 et 3.

Mon deuxième sujet concernera mes aventures improbables à l'internationale.

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Holly

lundi 1 juin 2020

Troisième aventure : les pagayeurs de la vallée de la Loire

Après ce moment Outre-Atlantique, je reviens dans notre joli pays qu’est la France. C’est vrai que ça fait moins tape-à-l’œil que New-York, mais cette fois je voulais mettre l’accent sur notre côté aventuriers, à mon amoureux et moi. Alors direction la vallée de la Loire pour 3 jours en canoë avec 2 nuits en bivouacs.



 



C’est une aventure qui nous a permis de profiter de vues imprenables sur les châteaux qui ont appartenu à la noblesse et à la famille Royale au temps des rois de France. C’était il y a très très longtemps !


Néanmoins ces châteaux sont, pour beaucoup, très bien entretenus et peuvent se visiter. Mais les visites culturelles, n’était pas le but de notre aventure cette fois-ci.


exemples de châteaux qui se visitent, en haut Chambord, en bas Cheverny et Chenonceau

Ah oui, qui dit bivouac, dit tente etc.

Sur le canoë on avait un bidon étanche d’environ 50L fourni et c’est tout !



Comment dire, 50L ça se remplit vite. Il a fallu faire des choix.


Déjà tout ce qui était glacière, bah on oublie…
On a quand même réussit à loger un petit sac isotherme pour l’alimentaire et deux pochettes étanches avec les portables, porte-feuilles, etc.


On a gardé un duvet et puis des affaires chaudes et sèches pour le soir.

Et on a comblé la petite place qui restait avec le strict nécessaire : pharmacie en cas de bobo, crème solaire, allumettes, brosse à dent, etc.



Enfin voilà, on a limité au max. C’était vraiment le mode survie avec le minimum ! L’aventure quoi !




En ce qui concerne le parcours, nous avions choisi une distance de 80 kilomètres environ sur le Cher et la Loire, ce qui nous faisait un peu plus de 25 kilomètres par jour.


La formule comprenait également une navette pour le retour. Eh oui, pas fous non plus ! En canoë il y a pas de moteur donc mieux vaut descendre le courant plutôt que de le remonter.






A l’époque, on avait autorisation de s’arrêter sur toutes les îles du parcours et au niveau des mises à l’eau dans des villes. Aujourd’hui, une partie du parcours est classé au patrimoine naturel donc on peut y passer mais il est interdit de s’y arrêter.



Du coup, on a fait un arrêt à Langeais, pour acheter de quoi manger le soir.


Je suis restée à la mise à l’eau, parce qu’on avait rien pour attacher le bateau, et que bizarrement il y avait une jolie vue sur le pont. 


Mon cher et tendre a eu la gentillesse d’aller faire la petite course pour notre « festin » du soir. 


C’est là que j’ai pris les pires coups de soleil de ma vie...Je vous assure la réverbération sur l’eau, même par temps couvert, ça ne pardonne pas… 



Bref, mon chéri revient, on remet notre embarcation à l’eau et c’est reparti pour quelques kilomètres avant de s’arrêter monter notre premier bivouac avant la nuit sur une île au milieu de la Loire !




On a utilisé du bois qu’on a ramassé par terre pour faire notre petit feu façon Robinson Crusoé, ça peut paraître bête mais moi j’ai trouvé ça marrant.


C’était fun de faire cuire notre repas sur des pics en bois.




On a ensuite passé la nuit dans notre super tente, celle qui nous avait servie en Espagne quelques années plus tôt.


Et puis au matin, un « pitch » en guise de petit déj’, toilette rapide, démontage du camps et nous voilà repartis.

 
Bien sûr, ce qui est logique pour des aventuriers comme nous, on a fait attention à ne pas détériorer la nature environnante et à laisser le moins de traces possibles de notre passage.



Le deuxième jour on a un peu changé de rythme.
Eh oui, on avait pris pas mal d’avance alors on pouvait y aller tranquille…


Euh c’est vrai qu’on avait pris UN PEU d’avance MAIS

disons plutôt qu’il y a eu le petit « temps de chauffe » du matin

et puis les légères courbatures dues à notre trajet de la veille

+ les coups de soleils de la veille pour moi qui étaient vraiment douloureux...

mais on a avancé quand même et fait nos kilomètres comme prévu malgré le rythme moins soutenu.



On y est allé tranquille, en s’arrêtant sur une île dans l’après-midi pour se baigner.

On est passé devant des châteaux.

On a profité de l’ombre des arbre le long de la berge.

On a aussi passé quelques rapides et on s’est enlisé dans un ou deux bancs de sables.




Franchement une journée de canoë sympa qui s’est terminée un peu avant la ville de Saumur où on s’est trouvé une île pour notre bivouacs n°2.


Saumur et son château


Et le troisième jour, on commençait à être fatigués et on s’est pris un vent de face qui nous a empêché d’avancer.

Aucune embarcation ne naviguait ce jour là, à part nous.

abandon pour raison météo

Donc on a navigué un peu, histoire de passer le dernier pont de l’itinéraire.


Et puis comme le vent était vraiment fort et qu’on avait vraiment du mal à avancer, on a décidé de chercher une mise à l’eau et d’écourter le trajet.


On a appelé la navette qui est venue nous chercher avant le point d’arrivée.



Voilà comment s’est terminée notre super aventure de pagayeurs de la vallée de la Loire.

Les éléments auront eu raison de nous le dernier jour mais on aura quand même bien profité des deux autres journées.


Je suis contente d’avoir partagé cette aventure avec vous.
Merci de m’avoir lu. N’hésitez pas à donner votre avis, commenter ou partager.

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